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A PROPOS DE ... MON PARCOURS DE VIE

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Comment en êtes-vous arrivée à ce métier?

 

Cavalière depuis l’enfance, mon parcours fût interrompu pendant de nombreuses années suite au décès accidentel de ma maman au cours d’une randonnée équestre, j’avais alors 12 ans. 

J’ai par la suite suivi des études dans un domaine tout à fait différent qui m’a amenée à beaucoup voyager et à vivre à l’étranger de nombreuses années, notamment en Irlande où j’ai trouvé le courage de reprendre ma passion malgré le choc émotionnel que j’avais pu connaître. 

Une passion ne s’oubliant pas, je m’y suis investie entièrement. Je montais 3 fois par semaine et faisais les box le week-end pour passer plus de temps avec ces animaux d’une grande bonté, et c’est par hasard que je découvrais alors la dentisterie équine. 

Interpelée par ce métier pas comme les autres, je me suis renseignée, informée et j’ai eu la chance d’accompagner lors de sa tournée un dentiste remarquable, formé aux Etats-Unis, Ciaran Buckley.

Et voilà, que mon destin avait changé. De retour en France quelques mois plus tard, mon choix était fait et je commençais ma formation à l’Institut International de Dentisterie Equine au sein du club hippique de Pibrac. 

 

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité insolite? 

 

Ma plus grande joie dans ce métier, c’est de travailler avec ces animaux extraordinaires et de voir la confiance qu’ils nous accordent lors de l’intervention que je pratique à l’aide de râpes manuelles afin de rester précise et respectueuse. 

Le plaisir de ressentir leur reconnaissance une fois leur bien-être retrouvé est un cadeau des plus précieux.

Cet échange entre eux et moi est inestimable et me rempli de joie au quotidien.

 

Comment décririez-vous votre métier? 

 

C’est un métier passion, physique mais très enrichissant qui nous permet comme, je pense, tout métier au contact des animaux, de nous remettre sans cesse en question car ils sont le reflet amplifié de notre «moi-intérieur».

Certains nous décrivent comme des «râpeurs» ou «arracheurs de dents», mais les connaissances requises pour exercer ce métier sont nombreuses et pointues notamment sur l’anatomie de la tête et les règles de l’occlusodontie (science du bon équilibre et fonctionnement de la bouche) pour éviter tout dysfonctionnement et toute compensation sur le corps qui forme un ensemble.

Je suis sûre que chacun d’entre nous a d’expérience un aperçu de l’importance d’un bon équilibre dentaire sur le schéma corporel (maux de tête, vertiges, douleurs de dos, de cervicales et j’en passe). Et bien pour nos amis équins c’est la même chose et d’autant plus que leur dents, dites hypsodontes, poussent tout au long de leur vie, phénomène compensé par l’usure induite lors de la mastication.

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